Trocs et puces 2019 (suite)

C’est au parc du Plessis de Lanester que s’est déroulé notre traditionnel trocs et puces. Cet événement marque notre dixième anniversaire, à cette occasion nous avons eu le grand bonheur d’accueillir deux associations partageant nos goûts.
Les portes se sont ouvertes dès 06h00 du matin pour accueillir les exposants qui sont venus nombreux. Au fil des ans certains sont devenus de vrais habitués et nous les remercions de leur fidélité. D’autres venaient pour la première fois et semble-t-il, ont passé une bonne journée. Nos bénévoles n’ont pas hésité à donner de leur temps pour régaler exposants, sonneurs et visiteurs de gâteaux maisons, frites fraîches, saucisses, hot-dog et sandwichs.

Le Lorient Pipe Band Britanny nous a accompagné toute la journée de ses prestations. Ces dernières ont été particulièrement appréciées aussi bien par le public que par les exposants. Quand à nous, nous étions ravis de les accueillir et de les écouter. Nous n’avons qu’une hâte c’est de les retrouver pour partager d’autres activités.

Lorient Pipe Band Brittany

L’école de cornemuse/biniou de l’association Korollerien Ar Skorv a aussi répondu présent en animant un stand dédié à l’apprentissage et le perfectionnement de la pratique de cet instrument qui vous en conviendrez fait parti de notre culture. A cette occasion nous avons eu le plaisir d’entendre pour la première fois l’un de nos adhérents qui a intégré cette école en septembre 2018. Nous l’encourageons vivement à poursuivre ses efforts pour devenir notre sonneur.

Korollerien Ar Skorv

A la grande joie des enfants, nous avions pour la première fois la venue d’un artiste de la barbe à papa. Je vous laisse apprécier une de ses réalisations qui ne manque pas de panache et de volume.

Le milieu de l’après midi a laissé un moment de répit à nos bénévoles qui en ont profité pour se retrouver devant un camembert au barbecue bien mérité.

Carole/JM

Tradition écossaise au moulin du Mesnil-Villeman.

L’association « Les rencontres du moulin de la forêt » était en fête les 25 et 26 janvier, en compagnie d’une centaine de personnes. Pour rappel, le 25 janvier est une date importante du calendrier écossais, c’est la date de naissance du poète Robert Burns, le plus grand écrivain écossais.

Ce jour-là, tous les foyers écossais ainsi qu’un bon nombre d’expatriés célèbrent donc ce qui est nommé « le Burns Night ». Partout le cérémonial est le même : musique celtique, poèmes, danses et dégustation de whisky se suivent jusqu’à l’arrivée du plat, emblème de la soirée, le fameux haggis.

Le haggis est constitué d’une poche d’estomac de mouton ou de brebis remplie d’abats de mouton hachés (cœur, poumons, foie, rognons), d’oignons et de flocons d’avoine.

Vendredi et samedi soir, Guy et Sophie BACHELOT, propriétaires du moulin et responsables de l’association ont accueilli leurs hôtes. Les convives, pour l’occasion, avaient revêtu leur plus beau atour kilt pour les hommes et châle de tartan (tissu écossais) pour les femmes. Ils se sont retrouvés autour de tables joliment décorées aux couleurs de l’Ecosse pour déguster le haggis, au son, comme il se doit, de la cornemuse.

A cette occasion nous avons eu la joie de faire la connaissance d’Alain qui a rejoint nos rangs cette année.

Carole

AG « Les Tourelles » à Asnelles

Fin septembre 2018 est l’occasion de procéder à l’assemblée générale ordinaire de notre association. La tradition veut qu’elle s’effectue dans un endroit différent chaque année et que ce soit l’occasion de découvrir une partie de notre culture, patrimoine ou histoire. Cette année l’un de nos adhérents fraîchement arrivé propose un WE sur les plages du débarquement en Normandie, proposition vite acceptée par les membres du CA.  Nous n’avons pas été déçu Hébergement et restauration aux tourelles à Asnelles, visite de la batterie de Merville-Franceville commentée par JM, déjeuner sur l’herbe à Pégasus Bridge et découverte du café Gondrée. Dans l’après midi nos pas nous ont mené jusqu’au musée du N°4 commando (kieffer) à Ouistreham. JM nous avez réservé une surprise en effet il avait demandé au fondateur du Musée Mr Léon Gautier de bien vouloir nous commenter la visite. Mr Gautier est l’un des 177 commandos français ayant débarqué le 6 juin 44. Cette visite fut forte appréciée par l’ensemble des membres présents et Mr Gautier nous a gratifié d’une séance de dédicace de son livre « Ennemis et frères » . L’après-midi c’est terminée par la visite d’un atelier artisanal de fabrication de parapluie « H2o parapluies ».

Soirée très conviviale aux tourelles suivi d’un repos bien mérité. Le lendemain matin nous avons tenue notre AG qui c’est passée dans la convivialité et le bon esprit qu’il se doit. Les différents postes du bureau ont tous été rapidement pourvus et un nouveau membre a intégré le conseil d’administration. Après un déjeuner sur place les membres se sont séparés non sans une dernière promenade sur la plage d’Asnelle en se promettant de vite se revoir pour un nouvel événement.

jean-Marc

HighlandGames Bressuire

HighlandGames Bressuire

L’histoire des Highland Games

Les Highland Games sont une très vieille tradition en Écosse. Avant même la christianisation, des combats permettaient de désigner les meilleurs guerriers dans chaque clan. Mais la première véritable compétition est couramment attribuée à un roi écossais du 11ème siècle, Malcolm III. Celui-ci organisa une course à pied vers le sommet d’une montagne dominant Braemar, le Craig Choinnich : le vainqueur de la course, le plus rapide donc, devint son messager personnel ! Durant le Moyen-Âge d’autres seigneurs l’imitèrent, soumettant leurs hommes à des épreuves de force ou d’agilité pour les préparer au combat. Des jeux se tiennent ainsi dans toute l’Écosse jusqu’à la bataille de Culloden en 1746 : après l’échec de la révolte jacobite, par crainte d’une nouvelle révolte des Highlanders, une loi interdit la cornemuse, les kilts et les rassemblements (et donc les jeux), de nombreux habitants doivent fuir les Highlands. Il faut attendre l’abrogation de cette loi à la fin du 19ème siècle puis le renouveau de la culture des Highlands sous l’impulsion de Sir Walter Scott pour voir les jeux renaître dans les années 1820. Ils prennent alors la forme qu’ils ont encore aujourd’hui et sont très appréciés de l’establishment britannique (jusqu’à la Reine Victoria, qui y assiste pour la première fois en 1848 à Braemar, inaugurant une tradition qui existe encore aujourd’hui) qui décide d’en faire une fête populaire. Près de 200 ans plus tard, rien n’a changé et la popularité des Highland Games ne se dément pas ! Ah si : les femmes ont désormais le droit de participer aux jeux !

Que voir aux Highland Games ?

Les jeux de force et d’agilité constituent évidemment l’attraction principale des Highland Games. Les principaux sont :

  • Le caber toss (lancer de tronc d’arbre) : un lancer de tronc, sans doute la plus étonnante des épreuves des Highland Games. Le solide écossais doit porter verticalement dans ses mains un tronc mesurant entre 5 m et 6m50 et pesant entre 35 et 60 kg. Puis il doit le lancer verticalement pour qu’il fasse un tour complet tout en restant dans l’axe du lanceur. Une épreuve qui demande évidemment de la force (allez donc lancer un tronc !) mais aussi de l’agilité car c’est la trajectoire du lancer qui détermine la note du lanceur !
  • Le stone put (lancer de pierre) : un lancer du poids avec une pierre en guise de poids.
  • Le scottish hammer throw (le lancer de marteau) : une sorte de lancer du marteau
  • Le weight throw (lancer de poids en longueur) : un lancer du poids, le poids étant une boule d’acier ou de plomb raccrochée à une poignée en métal par une chaîne.
  • Le weight over the bar (lancer de poids en hauteur) : le concurrent doit lancer en l’air un poids en métal ou en plomb pesant jusqu’à 25 kg et le faire passer par-dessus une barre qu’on positionne plus haut à chaque tentative.

Mais les jeux de force ne sont pas les seules animations visibles lors de ces Highland Games. C’est toute la culture traditionnelle écossaise qui est mise à l’honneur : kilts de rigueur, présence de pipe bands avec leurs cornemuses, concours de danses des Highlands, parades, boutiques d’art, restauration traditionnelle, etc … Et comme toute fête qui se respecte en terre celte, on calme sa soif avec diverses bières fraîches !

Pour plus de renseignements :

https://www.terresceltes.net/ecosse/les-highland-games

Fêtes Franco-Écossaises à Aubigny-sur-Nère

14 juillet 2018

38274557_2131992043732650_2213146920497446912_oPremière participation et premier anniversaire au sein des Amis en Kilt, je n’ai pas été déçu. Tout était réuni pour passer un très bon moment. Vendredi arrivée vers 17h00 on retrouve toute l’équipe pour une visite éclaire, histoire de se familiariser avec l’endroit où se déroule le festival. Déjà ce sont des arrêts fréquents pour saluer les uns ou les autres qui, comme nous, viennent d’arriver ou sont déjà installés. Le ton est donné, le maître mot est « convivialité ». Samedi et dimanche sont partagés entre découverte des animations, pipes band, démonstrations et défilés où nous participons avec joie. Un bon séjour passé entre amis autour d’une passion pour le Kilt.

Bref, un festival aux mesures humaines, un soleil radieux, quelques stands de vente mais pas trop ce n’est pas la priorité, une ambiance familiale, des échanges culturels fort intéressants. Que dire de plus ? Il faut venir le vivre pour apprécier ce festival à sa juste mesure.

Vous n’y étiez pas ! quel dommage, n’hésitez plus, venez l’année prochaine et si le kilt vous tente n’hésitez pas à nous contacter. Nous serons ravis de répondre à vos questions.

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Kilt de Groix.

Guénaël Mahé, en costume traditionnel, remet à Dominique Yvon le tartan du kilt de Groix en présence des adhérents.
Guénaël Mahé, en costume traditionnel, remet à Dominique Yvon le tartan du kilt de Groix en présence des adhérent

Jaune, violet, bleu et vert !

Jaune pour l’ajonc, violet pour la bruyère, bleu pour l’Armor et vert pour l’Argoat : telles sont les couleurs choisies par le comité du kilt groisillon pour tisser le tartan de l’île de Groix. « Ce modèle de tartan a été enregistré le 28 mars par le Registre écossais des tartans (Scottish registre). Ce modèle est unique, nous l’avons composé grâce à un logiciel de House of Tartan, où tous les motifs sont enregistrés ; nous avons le numéro 12094 », dit Guénaël Mahé, le président de l’association, initiateur du projet qui a déjà réuni une dizaine de membres volontaires pour porter le kilt. Le maire, Dominique Yvon, est nommé membre d’honneur ; il recevait, jeudi soir, le modèle du tartan de Groix qui rejoindra à la mairie le tartan de l’île d’Ouessant.

La confection d’un tartan en pure laine nécessite six mètres de tissu, son prix est évalué à 450 €. « Un produit de cette qualité confectionné par un tisserand, ça tient une vie entière ! ». Les membres du kilt groisillon envisagent de défiler lors du Festival interceltique et lors du festival Les Insulaires à Groix, au mois de septembre, avec les cercles celtiques des îles du Ponant.

Pratique 

Adhésion au kilt groisillon : 35 €. Contact : Guénaël Mahé, tél. 02.97.86.55.91, La Passagère Groix.

© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/morbihan/ile-de-groix/kilt-de-groix-jaune-violet-bleu-et-vert-22-05-2018-11966745.php#QImhfaSDqAowqD0H.99

Groix. Le kilt groisillon présente le tartan de l’île

L’association Le kilt groisillon présentera le tartan de l’île de Groix, vendredi 18 mai, à 18 h, au bar le Triskell.

« Le violet sera la couleur dominante, pour le grenat et la bruyère… », commence Guénaël Mahé, président du kilt groisillon, association qui invite les insulaires à venir découvrir le tartan de Groix, vendredi 18 mai.

Un kilt aux couleurs de Groix

L’association, créée à l’été 2017, regroupe sept hommes décidés à porter un kilt aux couleurs de Groix.« À Groix, le costume breton des hommes est très simple, et j’étais lassé de ne pas avoir de costume d’apparat pour les défilés. J’ai acheté un kilt irlandais. Puis est née l’idée de tisser un tartan pour Groix », explique Guénaël Mahé.

Inscrit au Registre écossais des tartans

Le 18 mai sera présenté, pour la première fois, le tartan réalisé grâce à un logiciel de House of Tartan, une entreprise d’Ecosse qui s’est aussi chargée de l’inscrire au Registre écossais des tartans où tous les motifs sont enregistrés et protégés.

Pour défiler au Festival interceltique

Reste ensuite à tisser puis à confectionner les premiers kilts avec lesquels les membres de l’association aimeraient défiler pour le Festival interceltique de Lorient. « Tous les hommes groisillons souhaitant porter le kilt sont invités à nous rejoindre », souligne le président.

Vendredi 18 mai, à 18 h, au bar le Triskell. Contact : tél. 07 88 79 76 91.

Ouest France